mardi 3 juin 2008

Balade urbaine

A la suite du post de As, je me suis posée cette question: pourquoi n'organisons-nous pas une "balade" dans ces quartiers de l'habitat spontané?
Ça semble tout bête mais en y réfléchissant bien, ça peut donner de bons résultats d'appréciations et de critiques de cette réalité urbaine qui nous entoure!

vendredi 9 mai 2008

Habitat spontanné, anarchique ou autoproduit?

L'habitat spontané, ou informel est une réalité qui préoccupe les pays en voie de développement, entre autre la Tunisie. Cette forme d'habitation est caractérisée et différenciée par son illégalité, la non-conformité à la législation sur le permis de construire, la non planification dans un cadre officiel, l’auto construction et la construction en dur….

Ce qui laisse paraître que l’habitat informel occupe schématiquement un créneau intermédiaire entre les bidons villes et les lotissements communaux planifiés.

L’habitat informel est tout un cadre de vie il s’agit en fait d’une expression du mode d’habiter d’une population, de sa volonté de s’insérer dans le processus d’urbanité.

Les caractéristiques de ce cadre bâti se manifestent surtout dans :

§ Mode de groupement des maisons à partir de noyaux

§ Extension du tissu par juxtaposition

§ Adaptabilité de la construction à l’évolution de la famille

§ Intégration de quelques éléments de verdure

§ Préservation d’espaces semi-publics.

C’est ce qui laisse apparaître une nette amélioration par rapport aux habitations précaires de type bidonville:

§ Au niveau des matériaux utilisés

§ Les techniques de réalisation

§ Participation de la force de travail familiale et de voisinage

§ Étalement de la production dans le temps

De part son sous équipement, l’habitat informel constitue un dysfonctionnement dans le système urbain. Il introduit des ruptures dans les plans d’urbanisme ; remis en question avant leur promulgation et dispose d’une image négative auprès des pouvoirs publics ce qui entraîne un déséquilibre dans la répartitions des équipements publics, des infrastructures…

Ce mode de production qui est une architecture sans architecte donne une nouvelle responsabilité à l’architecte et à l’urbaniste mais sous des formes nouvelles par rapport à la conception classique.

L’intégration de cette population est nécessaire, l’adoption d’une méthode d’enquête afin d’étudier les besoins qualitatifs et quantitatifs des usagers s’avère la plus adéquate.

Cette approche permet la concertation avec les groupes sociaux marginalisés afin de les encadrer pour mieux gérer leurs besoins.

Réflexion : Les solutions pour l’intégration et le remède des quartiers auto-produits existent certainement.

Mais il existe toujours le problème des moyens et de faisabilité puisque ces projets coûtent cher. D’autant plus que la réhabilitation de ces quartiers n’est guerre un projet rentable. Il est en effet tellement plus intéressant pour le pays de développer des projets d'ampleur visant à construire des hôtels et des centres commerciaux, qui contribue au développement économique et touristique et qui constitue aussi une véritable vitrine ou « façade » au monde extérieur, derrière laquelle se cache une pauvreté bien réelle.


Bibliographie:

-Abderrahim Hafiène , architecte ;

« Des références conceptuelles de l’habitat informel »

-http://www.afd.fr/


mercredi 7 mai 2008

Un nouveau blog.., un nouvel espace...une nouvelle vision

Quatre jeunes réunis, se posant des questions sur le devenir de notre architecture. Nous adhérons à la problématique : où, comment, et pourquoi?
Nous parlons de nos réflexions, de nos préoccupations et de nos points de vue. Nous traitons de la construction, de la société, de l'histoire, de notre patrimoine bâti.
Nous ne prétendons pas changer les choses, ni avoir trouvé des réponses radicales à des questions qui nous entourent. Mais, nous gardons l'espoir de changer ou même réclamer par les moyens dont nous disposons (le texte , le dessin, et la photo) nos problèmes d'architecture en Tunisie. Des problèmes qui nous préoccupent, relatifs à notre domaine directement ou indirectement.
Partant de la cellule de l'école d'architecture, arrivant au projet fini.